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Le principe des Coupes de France Promosport est de faire découvrir l’univers de la compétition de vitesse aux motards passionnés.Dorian Girard revient sur sa course du Mans qui se déroulait les 22 et 23 Juillet

 

Retour sur la ma deuxième course de l’année, sur le circuit du Mans, dans la Sarthe. Cette fois-ci, le top 20 a été plus compliqué à accrocher. Le niveau est de plus en plus élevé dans cette catégorie et malgré de bons chronos aux essais, je ne suis pas parvenu à concrétiser en course. 

C’est sur ce tracé je connaissais bien, pour avoir eu l’occasion d’y rouler durant les Yamaha Super Sport Pro Tour que je suis arrivé, mercredi soir. Le fait d’arriver assez tôt m’a permis de rouler jeudi et vendredi, pour préparer au mieux le weekend. Depuis la course de Carole, en Mai, je n’avais roulé qu’une seule fois, à Fontenay Le comte, la semaine précédente, pour me remettre en jambe. Malgré tout, après cette bonne course près de Paris, et compte tenu de mon résultat de l’an dernier au Mans, j’avais pour objectif d’accrocher le top 10.

La première journée est satisfaisante. Je réalise trois séances de 25 minutes, qui me permettent d’améliorer mes chronos, et de reprendre – assez facilement – mes marques sur ce circuit. Je termine dans les mêmes temps qu’en 2016, ce qui promet pour la suite.

Le vendredi, j’essaye de travailler quelques points sur lesquels je suis en difficulté, tout en continuant de rouler dans les chronos de la veille. Je termine la journée un peu sur ma faim, d’autant plus qu’elle se termine sur une chute.

Samedi matin, les essais chronométrés se disputent de bonne heure, sur une piste séchante, laissant planer le doute sur le choix de pneus à prendre (pluies ou mixtes en l’occurrence). La piste a été refaite en début de saison, la nouvelle asphalte draine moins l’eau et la piste met plus de temps à sécher.

Après hésitation jusque dans les dernières minutes, nous optons pour les roues pluies, que nous installons sur la pré-grille. Les autres pilotes font de même.

Je pars plutôt en confiance, avec ces gommes qui me permettent d’attaquer plus dans les premiers tours. Cela fonctionne et je me bats pendant la moitié de la séance pour les premières places sur la grille. Mais la piste a finalement le temps de sécher, et mon manque d’agressivité en fin de séance, me coûte des places, tout comme un drapeau jaune dans mon dernier tour chrono. Je pointe 21e, à 3 secondes du leader.

Lors de la première course, je me fait enfermer au départ. Avec ma position sur la grille, je suis englué dans le paquet avec des pilotes que je n’arrive pas à dépasser. Je manque d’agressivité, et je double tardivement les concurrents en question. Le groupe pour la 15e place est parti, mais je tente de le rattraper… jusqu’à une chute. Incompréhensible au début. Lors de la remise des gaz, au point de corde du garage vert, plus rien. La moto coupe complètement, et l’arrière se dérobe. Après analyse de la situation, la seule explication possible est que j’ai coupé le contact involontairement dans le virage. Quelque chose qui ne m’était jamais arrivée, mais qui m’a couté cher.

Seconde course, même scénario. Je ne prends pas assez de risque dans les premiers tours, et rate le bon groupe. Je me bagarre alors pendant les 10 tours de la course, avec des pilotes moins rapides que je n’arrive pas à doubler, loin de mes temps d’essais libres. Je termine cette course à la 23e place, avec beaucoup de regrets.

Le niveau s’est nettement amélioré depuis la première course que j’ai réalisée, et le manque de roulage avec les autres pilotes du plateau s’est fait sentir. Je n’ai pas été aussi agressif que j’ai pu l’être par le passé. Je suis assez déçu, car mes chronos des essais libres me promettaient mieux. Mais c’est ça aussi les sports mécaniques, il faut savoir prendre en compte beaucoup de facteurs pour être le meilleur.

Il me reste maintenant une course à laquelle je participerai les 26 et 27 Août à Nogaro, pour essayer de faire mieux et accrocher des bonnes places.

Merci à mes partenaires qui m’ont permis de participer à cette course : Alltronic, Planète Yam, Maxxess Rennes, X-Lite, La faculté d’Etiopathie de Bretagne, Atlantique Composants, Reprologie Bretagne, carrosserie Vernoise.

Merci Hérick Quénard pour les photos !

 

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